Encore un titre merdique vous diriez-vous, mais que puis-je y faire, je finirais bien par abandonner un de ces jours. D'ici là vous devrez supporter.
Alors, aujourd'hui j'ai décidé de vous parler d'une qualité que tout Marocain se doit d'avoir: La ponctualité
Eh oui, les marocains d'où qu'ils viennent, ne ratent JAMAIS un rendez-vous! Si si je vous assure...C'est juste, qu'ils n'arrivent pas à temps...
Pour cette occasion, je me glisserais sous la peau d'Abarai, un japonais séjournant au Maroc.
Abarai Kurosaki à Ichigo Renji, Depuis les deux semaines que j'ai passé au Maroc, je peux te dire que ces gens-là sont bien étonnants. Bien nombreux d'entre eux, bien que leur physique change, ont une de ces habitudes qui vous scotche à votre chaise une heure supplémentaire. Je ne m'étonnerais point si vous me répondez que vous n'avez fichtrement rien compris dans mes propos. Cette habitude est propre au peuple marocain, unique en eux, et ont signé les droits d'auteur. Un exemple viendra éclaircir mes dires: Tu es au MAROC et tu as rendez-vous avec un MAROCAIN, heure fixée 10H.Toi en bonne personne, tu t'adresses vers le lieu cinq minutes à l'avance. A 11H03, après deux cigarettes et un verre de café, plus le journal presque fini, tu commences à regretter ta venue. Et finalement, tu le vois arriver, garant sa voiture à deux mètres loin, marchant à la façon de James Bond lors de sa première apparition ( je vous assure que le ralenti et le courant d'air y étaient aussi).En Rambo, il vous salue, vous demande l'état de votre famille, amis, camarades, et habitants de tout le Japon. Il enchaîne ensuite avec le dernier match d'hier, des passes et coups francs perdus...Et durant ce temps, tu aurais pu faire avaler des fortifiants à des tortues qui auraient couru vingt-deux mètres, laissant le relaie à l'escargot du Moyen-Orient, finalement écrasé par une voiture ayant grillé le feu rouge. Et ce n'est que seulement après, que vous entamez votre sujet, quelques fois perturbés par des cireurs de chaussures ou des hommes qui insistent à vous vendre un Banane parlante {Edition Limitée}. Au moment de se quitter, il insiste une éternité pour payer, et se fait finalement croire vaincu, " je vous en dois une". Cette scène se répétait maintes fois, avec le ralenti et les cheveux au gré de l'air.
Et par le billet de cette lettre, je voudrais te demander une Nintendo DS, une PSP, un tamagochi, qu'importe, du moment que ça me permettrait de tuer le temps aux terrasses des cafés, plutôt qu'à admirer les orbites de mes confrères "caféens" tourner de gauche à droite, non à cause d'un match de tennis, mais de leur préoccupation à observer les passants, de n'importe quelle marque ils soient.
Salutations,
Abarai.
P.S : UN TICKET D'AVION !!
